1) Livre « les cyclotouristes… » de P Roques, exemplaire dédicacé par l’auteur à Abel Lequien (lequel me l’a vendu en 2012). Numéro 162 sur 800 exemplaires de l’édition originale; état neuf 50 euros.
2) Livre « Du soleil dans mes rayons» de P Roques ; état moyen (annotations et surlignages) ; 30 euros.
Livres à vendre au prix auquel je les ai moi même acquis, because double emploi….
À vendre GPS Garmin Edge Explore acheté neuf 229 euros le 06/07/2019.
Il n’a servi que 38 fois en tout de juillet à novembre 2019, et un peu en 2021. Il est performant et léger, facile à prendre en main, mais je souhaite m’en séparer car je n’arrive pas à lire l’écran en roulant. Il est trop petit pour ma faible vue, alors, quitte à mettre le pied à terre, autant lire une carte, c’est plus lisible. Toutes les informations techniques de Garmin sont visibles en suivant ce lien : https://www.garmin.com/fr-FR/p/611996
Prix souhaité 150 euros
Contact Marie-Odile BERTOU 1 Rue Maria Chapdelaine 76160 Saint-Léger-du-Bourg-Denis
À vendre Randonneuse légère fabrication « Rando-cycles » sur mesure
Cadre Hauteur 54cm – long 56 cm “Reynolds 531“. Haubans 42.5 cm Pneu de 700 /20 C possible 700/23 Roues sur moyeux » Maxicar » à l’avant et à l’arrière Roue libre 7 vitesses Pédalier TA sur boitier « Mavic » à roulement SKF Trois plateaux TA : 26, 38, 48 dents Frein « Mafac » sur tasseaux brasés sur cadre Possibilité deux gourdes Selle « Idéale » spéciale femme Porte bagage avant et arrière chromé.
D’autres photos à dispositions.
Prix : 700 euros souhaités.
Contact : Yves Brouard 03310 NÉRIS-LES-BAINS Tel : 04 70 09 00 07 ou 06 63 64 32 37
53×53 n° 2578 (juin 1983) faite sur mesures, cadre brasé avec raccords façonnés main, tubes Reynolds 531 7/10èmes, avec pattes avant et arrière chromées.
Remise à neuf en 2003 (ré-émaillage Rouge Transparent et chromage des raccords) avec un ensemble complet Shimano Dura-Ace comprenant moyeux, leviers, étriers de freins, dérailleurs avant et arrière et tige de selle.
3500 km, acheté au printemps 2016, avec porte-bagage pour 2 paires de sacoches, appuie-tête, deux rétroviseurs, fixation pour sac guidon, triple plateau 42x32x24.
J’en avais l’envie depuis un moment. Avec l’appui du comité de rédaction, je vais essayer de faire renaître la rubrique « Cyclotechnie », absente des pages de notre revue depuis quelques numéros. Prendre la suite de François Piednoir n’est pas facile, vous pensez bien. Habile avec les chiffres, les lettres, les dessins, les formules et autres équations, il nous a fait découvrir notre activité avec une telle science, et aussi une telle pédagogie – bon, d’accord, il fallait parfois s’accrocher –, que je ne vais surtout pas essayer de suivre cette voie (pour moi, le summum de mes compétences mathématiques est la résolution d’une équation à une inconnue ! ). Je serai plus terre à terre, plus pratique, plus simple aussi, comme la rubrique parue dans le numéro 78 de janvier 2022. Et j’ai envie, aussi, de vous faire participer à cette rubrique. Car votre expérience compte, au moins autant que la mienne. J’ai, certes, roulé ma bosse, mais je suis loin de tout savoir, de tout connaître, restant, très classique même par mes choix de matériels et de pratique. Or, le cyclisme de plaisance, comme le nommait Jean Bobet, est en évolution constante ces dernières années ; on peut même dire qu’il bouillonne !
Je prévois, pour un prochain numéro, de me pencher sur la manière dont nous chargeons nos randonneuses, bref, comment nous transportons nos bagages. J’ai ma méthode, mais quelles sont les vôtres, quels matériels conseilleriez-vous ?
Alors, écrivez-moi, alfa14123@gmail.com, partagez vos expériences, n’hésitez pas à joindre des photos. C’est en faisant la synthèse de vos conseils que je rédigerai cet article. Avant fin février, délais de rédaction, de correction et de mise en pages obligent. D’avance, merci à vous tous.
Je souhaite vendre ma collection Le Randonneur du N° 1 au numéro 75 . Je fixe un prix de 3 euros par numéro. La collection est à prendre dans sa totalité.
Je donne des revues Cyclotourisme N° 521 janvier 2004 au N° 599 février 2011. Il est évident que ces revues sont à prendre chez moi à Boulogne sur Mer.
Ses obsèques ont eu lieu ce lundi matin, 30 novembre 2020, à dix heures. Abel, l’initiateur, puis le fondateur de notre revue et de notre association, s’en est allé vendredi dernier, des suites d’une longue maladie qui l’ont affaibli, fragilisé, tant mentalement que physiquement. Cette nouvelle est triste, affligeante, difficile à recevoir, même si nous savions que l’inéluctable se produirait forcément ; nous sommes tous condamnés à mort… La seule consolation qui doit nous animer est qu’il souffrait beaucoup, depuis des mois et des mois, et qu’il est parti pour un monde meilleur, sans souffrances. Peut-être qu’il aura très vite le plaisir de retrouver là-haut notre ami Raymond, lui aussi disparu en cette sinistre année ; ils en auront des choses à se raconter, n’en doutons pas ! Gardons dans nos mémoires et nos cœurs l’immense générosité d’Abel – malgré les rumeurs d’un caractère difficile, mais c’est le propre des vraies personnalités –, qui a initié Le Randonneur pour faire partager sa passion de la randonnée, tant pédestre que cyclotouriste, et qui, une fois qu’il a voulu se retirer de la présidence, nous a fait cadeau de l’association et de la revue, pour que cette œuvre perdure, avec simplicité, bon sens, légèreté d’être et joie de vivre dans l’amitié, les amitiés nouées au fil du temps et des kilomètres parcourus ensemble. N’oublions pas l’homme et ce formidable héritage que nous lui devons. Emmenons-le en pensée avec nous lorsque nous remontons en selle pour une randonnée.
Merci, Abel, du plus profond du coeur et de l’âme.
Régis Saint Estève et le comité de rédaction du Randonneur
Auxi-le-Château en 2008 (Photo Philippe Pariot)
En 1950, Abel a 17 ans lorsqu’il découvre le cyclotourisme au sein du Véloce-Club-Auxilois, un des rares clubs du Pas-de-Calais. Il parcourt sa région lors de ces premières années de pratique, puis des horizons plus éloignés au fil du temps. Il prend goût aux longues distances (brevets de 100 et 200 km). De 1953 à 1967, il lui semble que la bicyclette est rangée au rayon des souvenirs de jeunesse : le service militaire puis les obligations professionnelles et familiales l’accaparent. En 1968, son voisin et son copain de régiment, Serge Calonne, le décident à reprendre les balades à vélo : le virus le reprend et ne le quittera plus. Il retrouve le club de ses débuts qui était devenu Les Cyclos-Randonneurs Auxilois et adhère à la Fédération Française de CycloTourisme. Il s’investit dans son club, encadre les jeunes, prend des responsabilités au sein de la FFCT. Il découvre la revue Le Cycliste qui devient sa bible puis celle de la fédération Cyclotourisme dont il devient membre de l’équipe de rédaction. Il crée un bulletin de club Vallée de l’Authie et en assure la parution de 1968 à 1992. Sa pratique s’intensifie durant toutes ces années. Il devient adepte des randonnées au long cours (Paris-Brest-Paris, diagonales…) et de la randonnée en montagne (Antibes-Thonon-Trieste, Haute route des Pyrénées, Suisse, Corse…). En 1985, il devient l’un des premiers adeptes du VTT en France et publie le premier article du genre dans la revue de la FFCT. Parallèlement, il pratique la randonnée pédestre pour de petites et grandes balades (Tour du Mont-Blanc, traversée des Écrins…).
En 1993, Abel Lequien prend ses distances avec la FFCT et publie le premier numéro de Le Randonneur du Val d’Authie. Tout d’abord d’audience locale, il fait parvenir sa revue à ses amis cyclotouristes des quatre coins de la France qui lui adressent rapidement des textes de qualité. Au fil des premiers numéros, ce sont les textes des meilleures plumes parmi les randonneurs qui se joignent à lui et qu’il publie : Pierre Roques, Paul Fabre, Raymond Henry, Claude Raffenne, Henri Bosc… Le nombre des abonnés augmente alors à grand rythme. La revue devient biannuelle. En 1998, Abel propose à ses abonnés de se retrouver durant trois journées à Auxi-le-Château pour pédaler ensemble et échanger. Le succès est retentissant. C’est la naissance de la première rencontre. De nombreuses autres vont suivre, au fil des ans. De 2000 à 2011, Abel s’investit totalement dans la réalisation, la diffusion, la promotion du Randonneur et de ses désormais trois numéros annuels. Il s’entoure petit à petit d’une équipe pour le seconder et l’aider à réaliser une revue qui se perfectionne : passage à la couleur, utilisation d’outils numériques, création d’un site internet. En 2012, après tant d’années de travail et de passion, Abel transmet Le Randonneur, sa revue, à une association Les Amis du Randonneur créée quelques années plus tôt. Le flambeau est repris par une équipe de rédaction menée par François Piednoir. Depuis 2015, un nouveau comité épaule Régis Saint Estève, rédacteur en chef, dans la lourde tâche de poursuivre l’œuvre d’Abel Lequien.
Cliquez sur les photos pour les agrandir (Photos de Marie-Odile Bertou et Guy Canbéssèdes)
Abel aimait écrire et photographier
En 2000, il publie Passion de la Randonnée , ouvrage dans lequel il regroupe les récits de trente années de randonnées cyclotouristiques et pédestres, petites et grandes, aux quatre coins de la France.
Nostalgie regroupe 55 photos noir et blanc des années soixante prises dans les environs d’Auxi-le-Château.
C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le 21 juin dernier la disparition, après de longs mois d’hospitalisation, de notre ami Raymond Henry.
C’est un ami qui prend congé de nous, et quel ami! La gentillesse, la bienveillance, la discrétion, la modestie étaient les premières de ses qualités.
Raymond était aussi l’Historien du cyclotourisme, avec un grand “H”; outre les très riches et très intéressants ouvrages qu’il a consacrés à la genèse et aux évolutions de notre passion pédalante, il mettait avec une grande générosité ses connaissances immenses, inépuisables, au service du Randonneur et de la rubrique “Histoire” qu’il tenait de main de maître. Qui d’entre nous n’a pas apprécié sa plume alerte, qui racontait simplement de grandes choses? Là ne se trouvait pas le moindre de ses talents: Raymond était aussi fin technicien que remarquable historien.
Bien sûr, une longue et impénitente pratique du cyclotourisme sous toutes ses formes accompagnait la passion pour son histoire; elle en est peut-être née, au fil des randonnées, des rencontres de cyclotouristes marquants. Raymond est le lien entre ceux qui ont connu, roulé avec Vélocio, et notre époque moderne. Grand randonneur, les Diagonales de France, Paris-Brest-Paris, le Brevet des Provinces Françaises, le Raid Pyrénéen, le Tour de France Randonneur, font partie entre autres de son palmarès, terme qui l’aurait vraisemblablement fait largement sourire et quelque peu gêné. Nul doute que le Ventoux voisin reçut souvent sa visite.
Tout le comité de rédaction s’associe pour présenter à Rachel, son épouse, ses plus sincères condoléances et lui témoigner que nous partageons sa douleur d’avoir perdu notre ami.
Gardons à l’esprit, chaque fois que nous plongeons dans les livres qu’il a écrit, dans les articles qu’il a donnés au Randonneur, l’image de son sourire, de sa courtoisie sereine et du bonheur qui fut le sien de tenir un guidon et de rouler, rouler, rouler encore, en cyclotouriste amoureux des beautés de la nature, et avide de partager cette joie avec des amis. Que Raymond roule avec nous chaque fois que nous roulons.
Régis Saint-Estève
Raymond Henry a publié de nombreux ouvrages, dont les trois volumes consacrés à l’histoire du cyclotourisme, ainsi qu’une centaine d’articles dans notre revue Le Randonneur, depuis 1996.